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Lectures - 2013

Publié par des mots et des actes

« Écritoire » présente

28 janvier 2013 

Le Cri

LE CRI

lecture d'un texte de Eugenia Atienza

lundi 28 janvier 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

C'est la nuit.

Une enfant s’est réfugiée dans un square. Assise sur un banc elle attend que le jour se lève. Une adulte la voit et décide de rester auprès d‘elle jusqu'au jour. Entre elles naît parfois un dialogue qui traverse la vie à rebours et où se croisent la famille, le père, la folie de la mère, le pays d'avant, la jalousie, etc ...

Qui sont-elles ? Et si elles n’étaient qu’une ?

Cette rencontre serait-elle surnaturelle ? Alors le surnaturel permet la rencontre et elles passeront ensemble de la nuit au jour, de l'ombre à la lumière.

 

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

104 0032avec Catherine Ferré et Claire Butard

104 0029 104 0045

 

 

 

 

Eugénia Atienza

discute avec les comédiennes et le public

Marie Josée,

Merci vraiment d'avoir proposé une mise en voix de mon texte « Le cri » J'avais plutôt imaginé diriger une lecture de mon texte et je me suis prêtée à la proposition car il faut bien prendre de la distance avec notre écriture. Je suis venue à cette soirée de lecture sans savoir du tout ce qui s'était « tramé » mais très curieuse. Et puis le soir était là, j'étais assise avec les autres personnes qui découvraient ce texte, je m'étais engagée à prendre des notes, et la lecture a commencé. D'abord il m'a fallu un certain temps pour entendre ces voix sur ces mots. Et puis peu à peu le dialogue m'est parvenu. Les comédiennes, Claire Butard et Catherine Ferré, ont permit à ce texte d'être entendu de tous. 

J'ai été agréablement déroutée, ce n'est pas si simple de laisser son texte partir vers une aventure surprise ! Merci bien sûr à Marie Josée sans qui je n'aurai pas vécu cette expérience enrichissante. Merci enfin au public curieux et chaleureux réuni par l'association Des mots et des Actes. Longue vie à cette aventure et bravo !

                         Eugénia Atienza

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« Écritoire » présente

25 février 2013 

Johnny distrib

 JOHNNY-MISÈRE

lecture d'un texte de Sonia Ristic

lundi 25 février 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

Dans un bidonville vivote un drôle de bonhomme, pauvre mais heureux, généreux avec tous les amis qui l’entourent, Johnny-Misère. Face à eux, les cadres marketing de la chaîne d'hypermarchés «Konsomakrédi» sont prêts à tout pour stimuler leurs ventes. Trois fées, désobéissantes à leur hiérarchie, décident de s'en mêler en accordant trois vœux à Johnny-Misère. Les trois vœux bien étranges que notre héros formule vont, contre toute attente, lui permettre non seulement de venir à bout des plans machiavéliques des rapaces de  «Konsomakrédi», d'offrir une meilleure vie à ses proches mais aussi de piéger La Mort.

Sonia Ristic s’est très librement inspirée du conte populaire « Le Forgeron et la mort » pour écrire sur ce que la mort n'emportera jamais, la misère.

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec :

tous

konsomakredi

les Konsomakredi : Claire Butard, M-A P, 

Daniel Counillet, 

les fées

les fées : Marie-Émilie Michel, Anne Arovas, Clémence Mercier, 

Johnny et Marie pauvrette

les voisins et la mort

 

 

 

 

 

Johnny et Marie pauvresse : Lionel Mur, Claire Tatin,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les voisins : Donatelle Medina, Philippe Duchesnay, Angèle Lemort, 

la mort : Jérôme Decourcelles

 

 

Sonia Ristic2

 

« Écritoire » présente

18 mars 2013 

Un divan pour la scène1

UN DIVAN POUR LA SCÈNE

lecture d'un texte de Jean-Luc Solal

lundi 18 mars 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

Colombe vient consuter Vincent, thérapeute, pour un mal-être autant professionnel que personnel. Elle répète le grand monologue d’Elvire dans le Dom Juan de Molière avec son metteur en scène, Erwann. Le théâtre et sa relation avec ce dernier est le matériau thérapeutique principal de la cure : que cherche Erwann ? Colombe, sous sa direction équivoque, rejoue inconsciemment sa vie passée et répète le vécu douloureux de ses rapports avec les hommes.

Parallèlement, Vincent est lui-même supervisé par Charles avec qui il essaie de comprendre la relation difficile et orageuse qu’il entretient avec une de ses amies, Julia.

Sauront-ils l’un et l’autre dépasser les blessures et les impasses de leur histoire ?

 

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec :

A. Lemort, T. Diez, J. Decourcelles, C. Tatin, É. RollandJ-L. Solal

A. Lemort, T. Diez

Jean-Luc Solal

vient féliciter

 

 

 

 

 

 

Angèle Lemort,

Thierry Diez,

Jérôme Decourcelles, Claire Tatin, Éric Rolland 

  J. Decourcelles, C. Tatin, É. Rolland

 

Compte rendu de la lecture :

- « 2h30 ! »

- « Eh oui Jean-Luc, 2H30. Donc ne prévoyez pas de bouteille de cidre ce soir, on ira prendre un verre après au restaurant du coin pour ceux qui le désirent (et seront encore en vie ?...), sinon je vais me faire étriper par le directeur du théâtre… »

- « Ouh là là ! » me disais-je intérieurement, en me préparant au pire, « Ils doivent sacrément m’en vouloir de leur avoir fait un coup pareil ! »

 Pourtant Marie Josée, lors d’une lecture en tête à tête, m’avait déjà fortement suggéré de couper dans le texte…Je m’étais certes exécuté mais incapable de trancher, croyais-je, dans le vif de l’enfant que j’avais mis au monde, j’avais sans nul doute laissé beaucoup de gras, au risque de laisser planer sur cette lecture la double menace d’une longue soirée d’ennui et d’un très regrettable (et très évitable) incident diplomatique…

 C’est donc pétri de culpabilité et après avoir longtemps tourné autour du théâtre que je me décidai, la mine contrite et marchant sur des œufs, à franchir les portes du théâtre Darius Milhaud…

 Après avoir salué Marie Josée, je tentai maladroitement de rattraper le coup : - « Vous auriez dû faire des coupes… » - « Ah c’est trop tard ce n’est pas maintenant que je vais leur dire de couper ! » - « Bien sûr bien sûr » approuvai-je sans grande conviction…

 Je rentrai alors dans la salle avec les derniers spectateurs et m’installai timidement au bout du banc, près de la sortie…

 2h30 plus tard je ressortais transporté par l’expérience, moi qui voyais pour la première fois l’un de mes textes éveillé à la chair et à la vie par le talent des cinq comédiens et la direction juste, sagace, éclairée et éclairante de Marie Josée. En dépit du piège que je leur avais bien malgré moi tendu, les comédiens, totalement investis, avaient su, faisant fi des faiblesses et des longueurs de ma pièce qui m’apparaissaient désormais en pleine lumière, nous tenir en haleine et restituer l’intensité dramatique de cette longue cure psychanalytique qu’est « Un divan pour la scène »…

 Mille mercis à Jérôme, Thierry,  Angèle, Eric, Claire, et Marie Josée pour cette magnifique lecture et cet exercice de haute volée ! Cette soirée, commencée pour moi sous les auspices de la crainte et du tremblement, et achevée dans une secrète exultation, restera, grâce à vous, longtemps gravée dans ma mémoire !

 Et merci à l’association « Des Mots et des Actes » ! Qu’elle continue de poursuivre avec bonheur sa belle mission de révélation des auteurs et des textes à eux-mêmes ! 

Jean-Luc Solal

 

 

 

 

« Écritoire » présente  

29 avril 2013


 

des Yeux de caïman

  DES YEUX DE CAÏMAN

lecture d'un texte de Bruno Paternot

lundi 29 avril 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Témoignage sur les non-dits entre un parent et ses enfants, ce texte en forme de soliloques (ni dialogues, ni monologues) ouvre un monde intime et douloureux, creuset des secrets et des colères enfouies, révélées face à la mort imminente. La mère, consciente de tout se qui se passe autour d’elle mais incapable de s’exprimer, s'en veut d'avoir raté ses enfants. Tandis que le fils si choyé fuit ses responsabilités, mère et fille sont comme le miroir l'une de l'autre, dures, refusant de pleurer, chacune repoussant avec colère l'image d'elle-même que l'autre lui tend dans ses « yeux de caïman ». Tout reste en suspens dans cette ambiance d’hôpital où la vie ne tient qu’à un fil. La mère attend de sa fille qu'elle la débranche. Le fera-t-elle ?

 

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec Marc Alberto (le fils), Maria Salvetti (la fille), Béatrice Wenger (la mère)

Bruno Paternot discute avec le public

vidéo : extrait 1, extrait 2, extrait 3, extrait 4, extrait 5

compte-rendu de la lecture :

La soirée fut en toute intimité, à Paris comme en province le théâtre contemporain n'attire pas les foules. Mais un public consciencieux et vraiment à l'écoute, aussi ténu soit-il, en vaut mille.
Cette lecture fut vivifiante pour moi. Déjà parce que le texte/bébé s'échappe et c'est tant mieux. Je suis à un stade de mon écriture où les textes joués/lus par d'autres m'apportent un belle bouffée d'air. Cela me permet de voir ce qui est de mon propre ressenti et ce qui est de l'ordre des images inhérentes au texte. Puis, si j'écris du théâtre, c'est pour donner le texte aux autres.
Ce qui était très beau, c'est ce qui est passé en dehors des mots. Les regards (ou les non-regards) offerts généreusement au public. Ils ont accompagné les mots très justement, là où il fallait.
Ce qui était très juste, je pense (mais peut-être ne suis-je pas le mieux placé?) c'est que les trois comédiens ont creusé chacun une énergie très différente tout en étant dans une belle volonté de transmettre. Les acteurs ont été à la hauteur des personnages et leur ont tenu tête pour une lecture plus complexe qu'un simple règlement de comptes.
La soirée continua dans la joie autour d'un verre, qui fut bien apprécié, lui aussi.

 

En tout cas, merci pour cette soirée et à un de ces jours sur les bords d'une autre scène,
Bien affectueusement,

                                    Bruno Paternot

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« Écritoire » présente :

27 mai 2013

Photo : A L'AUBE, J'AI RENCONTRÉ MON VOISIN ORESTE
lecture d'un texte de Nicole Buresi
lundi 27 mai 2013
à 21h au Théâtre Darius Milhaud

Oreste à la gare, seul, à la fin de la nuit, effondré et un peu éméché, attend le train qui le conduira chez Pylade dans l’espoir de trouver un peu de paix. Il parle de ce qu’il a vécu dans un monde de guerres, de familles éclatées, de capitaines d’industrie soumis à la finance et de règlements de compte familiaux où chacun défend ses raisons et sa place… Apparaissent Tyndare, Léda, Clytemnestre, Électre… confrontés à la finitude et à l’angoisse quand le corps se délabre, quand la solitude fait chavirer l’esprit à la dérive… Dramatique, sans aucun doute, mais pas seulement…

lecture dirigée par Marie Josée Brakha
avec Daniel Counillet, Jean-Pierre de Lavarene, Virginie Paluskiewicz, Mélanie Peyre, Stephanie Reynaud, Claude Talbi, Lisbeth Wagner

Théâtre Darius  Milhaud
http://tdm4.perso.sfr.fr/ecritoire.htm
80  allée Darius Milhaud, 75019 Paris
Réservations : 01 42 01 92 26
sur facebook :
Tarifs :  10 euros, 5 euros pour les chômeurs
Métro : Porte de Pantin
En voiture :  au niveau du 97 rue Petit, proche de la Porte Chaumont, stationnement : rue  Manin, rue Petit, porte Chaumont, parking de la Cité de la  Musique

A L'AUBE, J'AI RENCONTRÉ MON VOISIN ORESTE

lecture d'un texte de Nicole Buresi

lundi 27 mai 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Oreste à la gare, seul, à la fin de la nuit, effondré et un peu éméché, attend le train qui le conduira chez Pylade dans l’espoir de trouver un peu de paix. Il parle de ce qu’il a vécu dans un monde de guerres, de familles éclatées, de capitaines d’industrie soumis à la finance et de règlements de compte familiaux où chacun défend ses raisons et sa place… Apparaissent Tyndare, Léda, Clytemnestre, Électre… confrontés à la finitude et à l’angoisse quand le corps se délabre, quand la solitude fait chavirer l’esprit à la dérive… Dramatique, sans aucun doute, mais pas seulement…

 

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec :  Stephanie Reynaud (Maria), Lisbeth Wagner (Léda), Virginie Paluskiewicz (Clytemnestre), ), Daniel Counillet (Égysthe), Mélanie Peyre (Électre), Claude Talbi (Oreste), Jean-Pierre de Lavarene (Tyndare)

lectures en 2013

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compte-rendu de la lecture :

Ce soir, au théâtre Darius Milhaud, pour la première lecture publique de ma pièce, À l’aube, j’ai rencontré mon voisin Oreste, une bonne vingtaine de spectateurs étaient réunis. J’ai été très émue de voir mes personnages s’incarner, prendre vie sur une scène, m’échapper, portés par des acteurs que je ne connaissais pas, et de sentir que le texte exprimait, à leurs yeux aussi, des sentiments universels. En sortant, j’étais encore sous le coup de l’émotion, dans une sorte d’état second.

Il faut dire que les comédiens jouaient très bien. Oreste, à la fois récitant et personnage qui passe de l’un à l’autre avec naturel et sait, malgré sa jeunesse, mettre en valeur son évolution au fil des tableaux, de l’incompréhension du début jusqu’à sa révolte finale ; Léda, si émouvante dans son interprétation de la vieille dame angoissée, perdant pied physiquement et dérivant mentalement ; Tyndare, vrai, digne, confronté à l’univers sans âme des Grands Magasins, alors qu’il est presque à l’agonie ; Clytemnestre, à la fois hiératique, autoritaire, agaçante et fragile, coincée entre sa mère et son amant qui la délaisse, mais surtout inconsolable de la mort de sa fille aînée et gardant une révolte intacte contre Agamemnon, celui qui lui a tué Iphigénie, au nom de lois économiques impitoyables. Electre, juste et simple dans son rôle d'adolescente en colère qui lui va si bien que l’on n’a pas l’impression qu’elle le joue ; Égisthe avec ce cynisme que je lui prête, et qui paraît naturel, à force, sans doute, d’être réfléchi et travaillé ; et Maria qui prend généreusement et talentueusement à cœur un rôle pourtant « petit » par le nombre de répliques. Merci à tous les comédiens pour ce beau travail, servi par un jeu d’éclairages servant intelligemment la compréhension de la pièce.

C’est vraiment une aventure enrichissante à laquelle j’ai été heureuse de participer. Un grand merci à Marie Josée Brakha pour cette chance qu’elle offre aux auteur(e)s sélectionnés de voir leurs textes incarnés. Elle est partout, plaçant les spectateurs de façon à ne pas gêner la captation du spectacle, réglant les mouvements des comédiens, les éclairages, faisant les voix d’enfants, lisant les didascalies, enregistrant la pièce et prenant des photos… Chapeau ! Merci Des mots et des Actes, une très belle initiative…

Amicalement

                      Nicole Buresi

P.S. : Pourrait-on, éventuellement, demander à l'un des comédiens de remplacer l'un des nôtres, en cas de problème ?

Prochaines lectures publiques de la pièce :

Au Kibélé, 12 rue de l’Échiquier. Paris 75010 le vendredi 31 mai à 21h30

À Avignon, Espace Alya, le 23 juillet à 21 heures

 

 

« Écritoire » présente :

1er juillet 2013                  

 

   

POURQUOI HÉCUBE

lecture d'un texte de Matéi Visniec

lundi 1er juillet 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

   La figure d'Hécube, reine tragique dépeinte par Euripide, mère meurtrie, symbole de la douleur infinie, interpelle encore. Parce que le monde n'a pas vraiment beaucoup changé : les hécubes se sont, en effet, multipliées et, par une sorte de malédiction historique, exactement dans les régions où autrefois avait lieu la guerre de Troie, le sang continue à couler, les mères enfantent sans cesse des guerriers.


   Matéi Visniec n'actualise rien. Mais il pousse Hécube à apostropher les dieux. Quand elle frappe à la porte de l'Olympe pour poser cette question simple mais essentielle : "pourquoi ?", furieux, irrité par son insistance, Zeus s’indigne: "comment une mortelle a-t-elle pu avoir la force de venir jusqu'ici pour nous interpeller ?" L’un des dieux répond: "lors de la création du monde, cette règle fut inscrite dans ses fondations : lorsque le poids de la douleur d'une mère devient plus lourd que le poids du monde, elle a le droit de demander des comptes"


lecture dirigée par Marie Josée Brakha
avec :


Marie Gulla (Récitante), , Claude Talbi (Polydore), Thierry Diez-Pommarès  (Polymestor), Sébastien Bidault (Hephaïstos)

Lionel Mur (Berger)Jean-Jacques Chollet (Vieillard Aveugle),  Mélanie Peyre (Jeune Fille)

les dieux : Thierry Diez-Pommarès (Zeus), Sébastien Bidault (Hephaïstos), Guillemette Ferrié (Héra), Claude Talbi (Apollon), Stéphanie Reynaud (Aphrodite), Gilles Pernet (Poséidon)Jérôme Decourcelles (Hermès)

le Chœur : Daniel Counillet, Béatrice Bonnaudeau

Clément Boler (Ulysse),  Marie-Émilie Michel (Polyxene),, Victoria Élisabeth (Devineresses)

Béatrice Wenger (Hécube)

Matéi Visniec est venu discuter avec les comédien-ne-s et le public après la lecture

vidéo : extrait 1, extrait 2extrait 3

compte-rendu de lecture :

Chère Marie Josée Brakha,

Concernant la lecture de ma pièce "Pourquoi Hécube", lecture que vous avez organisée, voici quelques impressions :
Beaucoup d'émotion, tout d'abord. Vous avez entraîné dans cette aventure toute une équipe, de nombreux comédiens qui ont incarné merveilleusement une bonne vingtaine de rôle. On a senti très vite, lors de la lecture, le travail en amont, l’engagement total des comédiens et aussi leur plaisir de lire ce texte.
Cela a été une très beau moment de "vérification" pour moi en tant qu'auteur : j'ai eu en quelque sorte la confirmation que mon texte fonctionne, que mes propos passent, que mon message s'entend.
Beau travail aussi sur les gestuelles, sur les costumes (ils étaient presque tous habillés en noir), sur l'éclairage...
Pour résumer, un vrai cadeau professionnel offert à un auteur qui entend pour la première fois son texte. Cela renforce, motive, stimule, provoque toute une série de réflexions. D'ailleurs, la discussion finale avec le public a été aussi d'une grande importance, comme sa réaction.
Un grand merci et peut-être à bientôt pour une nouvelle lecture en première absolue.

Matéi Visniec

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« Écritoire » présente  :

30 septembre 2013

« Accusé ... Levez-vous ! »

ACCUSÉ ... LEVEZ-VOUS !

lecture d'un texte de Claude Salama

lundi 30 septembre 2013

à 21h au Théâtre Darius Milhaud

 

Un homme. Son nom : Dupont. Parce que cela pourrait être n’importe lequel d’entre nous.
Il a eu une  vie exemplaire. Mais sa femme s'est suicidée. Il s’interroge sans trêve. A-t-il fait tout ce qu'il fallait  pour la sauver ? Douloureux questionnement. Incessant. Ne trouvant pas de réponse... il dépose plainte contre lui-même.
Le procès commence devant un tribunal improbable… Procureur impitoyable,il est aussi l'avocat de la défense !
La sentence tombe, implacable. Le procès est terminé. Et pourtant il entend encore l'appel obsédant : «Accusé… Levez-vous !»

lecture dirigée par Marie Josée Brakha
avec :

« Accusé ... Levez-vous ! »José da Silva, Nicolas Rechner« Accusé ... Levez-vous ! »

Baptiste Philippe, Roland David

« Accusé ... Levez-vous ! »

Claude Salama  a échangé avec les comédiens et le public

vidéo : début, suite, fin

compte-rendu de la lecture :

Chère Marie Josée,

J'aimerais que vous transmettiez de ma part et de celle de plusieurs spectateurs l'émotion qui a été ressentie pendant la Lecture hier. Au début, j’ai été surpris, étonné d'entendre d'autres voix que celles avec lesquelles je vivais dans ma tête. Et puis j'ai compris. C'est mon texte. Ce n'est plus ma pièce. Elle est entrée dans une autre réalité. Une autre dimension.   De l'univers ferme de l'écrit à l'univers ouvert de la parole. Grâce à Roland, Nicolas, José et Baptiste. Grâce à  vous, Marie Josée, bien sûr aussi !
 Grâce à vous tous, le texte a été transmis. Et, qui sait, peut-être a-t-il pris son envol... Soyez-en tous remerciés.


Avec mes amitiés, le 1er octobre 2013

Je reste encore sous le coup de l'étrange émotion ressentie à l'écoute de ma propre pièce. Je tente d'analyser. Cette lecture m'a semble-t-il ouvert à une meilleure compréhension de mon écriture.
Je voulais surtout vous dire que les réactions et témoignages des spectateurs me parviennent peu à peu. Et il y a unanimité ! On me dit que les comédiens ont été excellents dans leur interprétation. L'émotion, le message sont passés,
grâce à eux. Roland David (mais tous les autres aussi) a été très apprécié. La Lecture a donné de l'élan à la pièce !
Je voulais tout simplement vous en faire part.
Amitiés, le 30 octobre 2013

Claude Salama

 

 

mardi 19 novembre 2013

Anniversaire de la création de notre association
"Des Mots et des Actes"

salle des mariages de la Mairie du 11ème arrondissement
Place Léon Blum (métro voltaire)

Nous remercions le maire Patrick Bloche pour son soutien

Hadassah, elle Éstèr

Réception à 18h

Discours de Stéphane Martinet, adjoint à la culture

(pour écouter et voir : cliquer sur les noms)

Présentation de Marie Josée Brakha

Bonjour,

Comment vous remercier d’être venus si nombreux pour fêter notre anniversaire.
Notre association va son petit bonhomme de chemin. Elle a mis en lecture 46 pièces de théâtre depuis novembre 2008. Le Théâtre Darius Milhaud continue de nous faire confiance et renouvelle son partenariat qui consiste à mettre à notre disposition une salle selon des modalités tout à fait préférentielles.

Et j’ai une annonce à vous faire aujourd’hui, il fallait bien une excellente nouvelle pour cette occasion : nous venons d’initier un partenariat avec Le théâtre de la Bonne Graine dans le 11ème arrondissement. Je les remercie sincèrement d’avoir accepté de nous consentir des conditions d’accueil tout aussi favorables que celles accordées par le théâtre Darius Milhaud.

Les tarifs que nous pratiquons ne nous permettent pas toujours de rentrer dans les frais de location, nous espérons quand même pouvoir assurer deux lectures par mois, poursuivre dans le 19ème et débuter dans le 11ème à partir de janvier.

Tout cela ne peut se faire sans le soutien d’abord de l’ancien président et nouveau secrétaire Marc Sigelle, de la présidente actuelle Claude Chauvineau et de la trésorière Valérie Lévy. Ils sont là ce soir et je vous assure que ce n’est pas facile de les réunir !

Et sans le vôtre aussi. Nous vous rappelons que vous pouvez cotiser ou faire un don et comme notre association est reconnue d’utilité publique, 66% des dons sont déductibles de vos impôts.

Nous remercions le maire, monsieur Patrick Bloche, grâce à qui la mairie de Paris nous a octroyé une subvention, mais également monsieur Jean-Christophe Arcos, son adjoint à la culture, qui nous accompagne dans toutes nos démarches depuis trois ans.

Nous devons aussi remercier les comédiens qui nous accompagnent dans notre démarche de soutien au théâtre vivant :

Virginie Paluskiewicz qui nous accompagne depuis pratiquement la création de l’association et qui se bat pour prolonger la lecture de Philomène ou la crise de croissance de Martine Drai

Jérôme Decourcelles, fidèle parmi les fidèles de ces deux dernières années

Guila Clara Kessous, artiste de la paix à l'UNESCO, comédienne et metteuse en scène qui interprète ce soir le rôle de la reine Éstèr

Et bien sûr pour finir, nous remercions les auteurs qui nous font confiance en nous envoyant leurs œuvres. Notre motivation est de soutenir des textes qui questionnent le monde et perpétuent la tradition du texte telle qu’elle s’inscrit dans l’histoire du théâtre en France. Lorsque nous en avons sélectionné un, je vous assure que parfois la gageure est grande pour répondre ensuite à l’attente de son auteur. Je rappelle que notre but est de lui faire entendre sa pièce pour la première fois dans des conditions professionnelles. Et si elle n’est pas mise en scène par nos soins, nous nous réjouissons quand notre travail trouve ce prolongement et d'autant plus quand les metteurs en scène choisissent de poursuivre avec les comédiens des lectures. De nombreuses pièces ont donc poursuivi leur chemin : Air Europa de Vincent Klint avec Salomé Mpondo-Dicka, Adieux, mort prochaine d’Alain Tronchot avec Marie Émilie Michel, Céline Spang et Lisbeth Wagner, Qu’as-tu fait Harry ? de José Valverde, Des Yeux de caïman de Bruno Paternot. Pourquoi Hécube de Matei Visniec a été monté au Japon, … Nous avons reçu ce message de Jean Tirellli qui nous a bien fait plaisir : « La pièce Les Cerisiers d'Amandine sera jouée à Montélimar dans quelques mois par trois troupes avec trois mises en scène différentes. En partie grâce à vous qui m'avez encouragé ».

D’autres projets sont en cours : Un Divan pour la scène de Jean-Luc Solal  avec Claire Tatin et Thierry Diez, le Cri de Eugenia Attienza, … A l’aube j’ai rencontré mon voisin Oreste de Nicole Buresi après avoir été mis en lecture dans le cadre d’« Écritoire » l’a été en Avignon. Nicole l’a réécris et il n’est pas impossible que nous poursuivions le travail comme nous l’avions fait avec Jean Renaud pour Bagdad Airport, avec Henri Gruvman pour Le Livre de mon père.

Notre partenariat avec les éditions ETGSO a débuté, certains textes seront prochainement publiés. Et Jean Manuel Florensa, son directeur, m’a précisé que les Écritures Théâtrales du Grand Sud Ouest ont un partenariat avec des troupes professionnelles et que leur but est la mise en scène des textes publiés, ce qui ouvre d’autres perspectives pour les textes que nous avons mis en lecture.

Malheureusement, tous les auteurs n’ont pu se déplacer car ils habitent en province mais ils nous ont envoyé des messages de soutien qui nous ont fait chaud au cœur. Je ne vais pas vous les lire car je vais laisser la parole à ceux qui sont parmi nous et qui ont souhaité dire quelques mots :

Jean Renault dont nous avons mis en lecture au moins trois textes

Marc Israël-Le Pelletier qui fut le premier à nous faire confiance

Nicole Buresi dont nous projetons donc éventuellement de reprendre "À l'aube, j'ai rencontré mon voisin Oreste" après réécriture

Alain Tronchot dont nous avons mis en lecture trois textes dont Lady Florence que nous aimerions mettre en scène

 

à 19h lecture d'extraits de la pièce de Esther Sabbah

HADASSAH, ELLE ÉSTÈR

Beaucoup de textes ont été écrits par des hommes qui, tel Haman, ont des projets meurtriers, génocidaires. D’autres par des gens qui, ayant été à leur contact et ayant compris leurs desseins, ont voulu prévenir ceux qui pouvaient les arrêter. Pourquoi les dirigeants des pays dits libres n’ont-ils pas voulu intervenir ? Pourquoi le monde a-t-il été sourd et aveugle ? Pourquoi encore aujourd’hui ne prennent-ils pas au sérieux ce que ces dictateurs disent alors qu’ils proclament toujours ce qu’ils ont l’intention de faire. Et qu’ils font, sous l’oeil au mieux indifférent des nations. Enfin quelle différence entre l’époque d’Éstèr et la nôtre ?
Relire  le  texte  d’Éstèr peut-il aider à comprendre l’Histoire ?

lecture dirigée par Marie Josée Brakha

avec :

« Hadassah, elle Éstèr »

derrière : Béatrice Wenger (Zeresh), Roland David (Haman), Lionel Mur (Assuérus), Guila Clara Kessous (Éstèr), Jean-Pierre de Lavarenne (Mardochée)

devant : Guy Calice, Daniel Counillet, Jérôme Decourcelles, Deen Abboud (Harvonah), Thierry Diez, Claudio Giovan (tour à tour conseillers du roi, aristocrates perses, fils d’Haman, conseillers d’Haman et sages juifs)

Marie Gulla lisait les didascalies

Anniversaire de l'association / « Hadassah, elle Éstèr »

 

   

« Écritoire » présente  :

Pour la lecture du mois de novembre, nous vous proposons deux textes dans la même soirée. Parce que nous avons perçu une grande proximité entre eux, nous présentons deux univers qui se rejoignent alors que l'un des auteurs est Guinéen et l'autre Tchécoslovaque.

 

lundi 25 novembre 2013

Journée de lutte contre les violences faites aux femmes

Nous leur avons dédié ces lectures,

même si les femmes de ces pièces ne sont pas seulement des victimes

à 20h30 au Théâtre Darius Milhaud

lectures dirigées par Marie Josée Brakha

« Hadassah, elle Éstèr »"That's my sofa" - "Ticha-Ticha"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

THAT'S MY SOFA !

lecture d'un texte de Veronika Boutinova

avec :  Jérôme Decourcelles, Virginie Paluskiewicz

« That's my sofa ! » / « Ticha-Ticha »vidéo

Aron est Albanais, clandestin. Il a vécu huit ans à Londres avec une femme avec qui il a eu un enfant. Arrêté un matin dans le métro, il est chartérisé vers le Kosovo. Il revient à Calais pour tenter de regagner l’Angleterre. Sa femme, Jennifer, ne lui répond plus depuis son départ forcé et il la soupçonne de l’avoir dénoncé et de coucher avec d’autres hommes dans son canapé. Il veut récupérer son fils et son canapé. Mais Jennifer de son côté se prépare à son retour en regardant le Kill Bill de Tarantino et en s’entraînant au kick boxing.

Veronika Boutinova est partie du film de la vidéaste Delphine Deloget No London today ! pour écrire le dialogue brutal de ce couple à travers la Manche.

Compe-rendu de la lecture de That's my sofa ! :

C’est en chuchotis que j’ai rencontré Marie Josée Brakha puis Virginie et Jérôme : une représentation avait cours dans la petite salle du théâtre Darius Milhaud et il nous fallait être silencieux. C’est donc en parlant bas que Marie Josée a donné ses dernières recommandations aux comédiens.

Omniprésente et pleine d’énergie, Marie Josée gère la billetterie, l’accueil du public, l’installation sur la scène enfin libérée. Le public arrive et attend avec discipline de pouvoir acheter son billet et pénétrer dans la salle que je découvre. Intime, obscure. Deux tables sur la scène, Jérôme fébrile déjà installé.

C’est la toute dernière version de That’s my sofa !, la quatrième, que Jérôme et Virginie ont répété et que je vais entendre pour la première fois, avec le recul nécessaire : entendre la langue et surtout le rythme de la pièce. J’ai été très heureuse d’entendre cette lecture et de voir se confronter Aron et Jennifer. Concernant le rythme de la fable et sa structure dramatique, j’ai tenté dans cette version d’isoler Aron à Calais, puis de rapprocher Aron et Jennifer s’écharpant au-dessus de la Manche, puis de revenir sur Jennifer isolée en Angleterre pendant qu’Aron traverse la Manche pour la rejoindre et lui faire passer un sale moment. Je suis satisfaite de ce choix. Entendre pour la première fois cette version m’a été très utile. Jérôme et Virginie m’ont dit avoir eu beaucoup de plaisir à travailler la pièce et j’aurais aimé les voir debout, voir Jennifer commencer à s’échauffer, sentir la tension physique entre les deux personnages. Virginie serait une Jennifer formidable.

La lecture ensuite de Ticha-Ticha a été une surprise : un texte fort et violent aussi, une relation homme-femme tout aussi abominable, voire pire que celle de ma pièce… Marie Josée avait parlé de résonnances entre le texte d’Hakim et le mien et j’ai été en effet soufflée par les parallèles (étouffement, sexualité, corps de la femme…).

Je suis ravie d’avoir rencontré Hakim, un jeune auteur talentueux. J’ai été charmée par le côté bon enfant de cette soirée et par la passion qu’on sent animer Marie Josée qui se démène pour la défense des écritures contemporaines et que je remercie pour cela. Le site qu’elle gère est aussitôt achalandé par des photos et la captation et permet une visibilité à ces textes qu’elle défend et met en avant.

Merci beaucoup pour tout ça Marie Josée.

                                                            Veronika Boutinova

 

TICHA-TICHA

lecture d'un texte de Hakim Bah

avec :  Sarah Gfeller, Jérôme Decourcelles

« That's my sofa ! » / « Ticha-Ticha »
voix off Marie Josée Brakha

vidéo

Ticha-Ticha attend le retour de Michael, l’homme de sa vie. Michael revient, mais pour s’installer avec Penda, la fille de Ticha-Ticha.

Fait de chair et de possession, l’amour dialogue avec la mort. Une langue pulsionnelle et abrasive, un chant de vengeance et de passion pour dire les brûlures irrémédiables du corps et du cœur.

« That's my sofa ! » / « Ticha-Ticha »

Véronika Boutinova et Hakim Bah

discutent entre eux et avec les comédiens et le public

Compe-rendu de la lecture de Ticha-Ticha :

Je viens  de rentrer à la Rochelle.
Il fait beau
Ya du soleil et je regarde la mer
Merci Marie Josée d'avoir donné à entendre mon texte.
A Jerôme
A Virginie
A Sarah
Merci d'avoir donné corps à ces textes
Veronika, c'était une belle rencontre

 

Comme souvent qu’il m’est donné d’écouter. D’entendre. Mes textes. C’est un plaisir immense qui me submerge.
C’est beau.
Beau de voir ses personnages s’emparer du corps de l’autre
Faire de ce corps corps.
Faire de ce corps leur corps.
Prendre corps dans ce corps.
Parler dans ce corps.
Respirer dans ce corps.
Marcher dans ce corps.
Dans ce corps corps de l’autre.
Ça nous surprend.
On se surprend de voir les personnages prendre corps.
On se surprend d’entendre les personnages parler.
On se surprend d’entendre les personnages respirer.
Ça nous bouscule.
Ça nous secoue.
On pleure d’eux ou avec eux.
On rit d’eux ou avec eux.
Cette soirée au théâtre Darius Milhaud était une belle soirée.
Une belle soirée de rencontre, d’échange, de rire, de sourire.
Je ne peux que me réjouir de cette lecture et souhaiter bon vent à l’association "Des Mots et des Actes" qui s’investit à faire entendre les écritures d’aujourd’hui.

Chaleureusement

Hakim Bah

 

Lectures - 2013
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